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Tu sais
Par Christiane Genet le 6 Novembre 2016 à 23:30
Tu sais
Tu ne peux t'en tenir à cela
Les fantômes
Qui se perdent dans l'espace du doute du douteTu sais
Retiens la tiédeur du moment quand tu esAssis dans le creux du coussin rouge du désir
Tu sais
C'est si simple d'aller en tenant ma mainTranquillement sur le chemin blanc
Entouré de tes souvenirsDu rien tendre
De l'herbe qui se couvre de neige
Brodée par l'emprunte des patte de moineaux
Le blizzard te pique la figure dès l'aurore
dans l'arc-en-ciel pour tousTu sais
Reste un instant avec moi
Je resterai avec toi
Te réchaufferai
Chasserai tous tes fantômes je
Te demande de m'aider à celaTu sais
Compte sur moi
Le destin est un joueur de première classe.
Il ne se connaît pas lui-même
Ce qu'il veut !
C'est un effronté !
Sans scrupule ni Dieu !
Pas de morale ni d'amour !.
C'est un être décharnéPortant une grande cape d'imbécile
Il marche avec sa canne blanche en aveugle de tes sentiments
Il chasse ta joie source de chaleur thermalete donne du chagrin d'amour en abonnement non demandé
Te rappelle tes biens-aimés en poussière pour le plaisir
De te harceler par la fenêtre ouverte vers l'au-delà
Tu sais
Ne t'en fais plus
Laisse partir tous tes fantômesMême les féminins
Voilà résumé dans ta languemon conseil de sage
Je reviens de loin
Pour te conseiller
Je reviendrai encore t'écrirePour te parler de encore toi mon ami
Moi là ici présenteUn peu longue et attentive à ton désarroi
Tu sais…
Je suis revenue de loin de très loin
Pour te donner la main
Tu en as tellement besoin
Encore une fois pour soutenir ton chagrin
Encore gros un gros chagrin d'autrefois
Tu te délivreras petit à petit
comme sardine se sauvant du filet du pécheur
Je compte sur toi et ta complicité
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Miracle fugitif
Sur tapis persan
Toi Prince du silence
Du dire par le sentir
Ton fleuve assoiffé
Se coule dans le coude
De ma chaleur fleurie
Secouant la tendresse
Sans passeport
Milieu des années
Du lit disparu
Aux oreillers en larmes
Tu t'abandonnes hâtivement
Repartir avant une éruption
D'émotions mal notées
Sur le cahier du pas permis
Ne pas se faire prendre
Le corps dans le sac
Furtivement au bruit secret
Tu t'éloignes
Duvet sans race
Le temps d'aimer
Aplati au minimum
S'accroche à ta cuisse
Te projetant dans ton livre
Sans traduction.
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Ça hurleUne figure de pariaDans la rue noireDes ombres blanchesSiphonnés par le ventDes arbres griffus Le coeur percéAvance dans un criD 'une douceur écoeuranteLa fin du jour est silencieuseLa salivation émotiveAccompagne les nourrituresDu corpsL'aumône du jour
Brouille les coeurs et les racesLa cueillette de l'âmeDu sans-DieuPousse dans le dosDe la terre enParia
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