• Tout est à vous enfant de la patrie

    Par Christiane Genet dans Accueil le 7 Octobre 2017 à 07:42
    Quelques uns
    Des petits Macron qui s'ignorent
    Entre deux fleuves
    Doutant de leurs sensations
    De leur puissance diesel
     
    Prendre la clé de huit
    Déboulonner le doute
    Enfoncer la confiance en soi
    Et seulement en soi
     
    Reprendre le point mousse du désir de vivre
    Dans le corps bluffant offert par les parents d'ailleurs
    Urgence
    Des femmes en apnées
    Apporter la combinaison de survie
     
    Tout se prend
    Tout est à vous

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  • Tendresse

    Par Christiane Genet dans Accueil le 3 Octobre 2017 à 02:31

    Remord retiens moi

    A la rampe du désespoir

    Sincère j'étais

    Maintenant je refuse

    En toute clarté

    Petite bougie plantée dans mon coeur

    De femme

    Veiller sur mon présent

    Avec plus de tendresse

    Même tendresse demandée

    Que celle que je donne

     


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  • Souris blanches

    Par Christiane Genet dans Accueil le 2 Septembre 2017 à 23:27

    Je veux déranger la fourmillère

    Qui habite sur le côté de ma porte d'appartement suspendu

    L'effroi s'empare de mes désirs hachés par la maladie

    Une oscillation du balancier  en cuivre de la pendule

    S'exaspère . Il saute sur le bord de l'évier.

    L'eau déborde en notes musicales

    Chassant les souris blanches de Dieu

     

    Le seau de lait a été renversé

    Par la fermière dans la paille de l'étable.

    Les vaches remuent leurs grosses lèvres blanches régulièrement

    En un concert indigne de Mozart

     

    Je ne partirai pas à la Réunion voir les palmiers

    Et le volcan

    Doucement l'éponge naturelle me caresse les reins

    Sans bruit

     

    Un sursaut d'espoir posé en accordéon sur la clé de voûte d'ici bas

    S'amuse à jeter toutes les allumettes par la fenêtre

     


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  • Cri de femme

    Par Christiane Genet dans Accueil le 21 Août 2017 à 23:49
    Violence souterraineMon coeur bat pris au piège comme une sourisQui affleure  soudain dans des cris de femmesTout le monde entends que faireJe me noie dans ma poitrineDes aboiements de chiensHabitués à détruire sur ordreDes voix d'hommes mâlesDans le parc verdoyantNuit sombre aux cactus flamboyantsÀ couvrir leurs forces sans limite de frontièreElle s'est débattueLongtemps comme une mouette prise dans le mazoutSilence sanguinolent.

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  • Chevelure de croisée

    Par Christiane Genet dans Accueil le 4 Juillet 2017 à 22:47

    Chevelure de croisée

    Sur cheval en marche

    Vers les lamentations

    D'un destin sans envergure

    Être inconnue

    Pas un seul de mes cheveux ne restera sur cette terre

     


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